Envoutante comme l’opium
l’eau s’abîme sur les rochers
expire le sel des marées
rapide comme le courant
qui m’entraîne en dormant
vers le vide
lames de fond vers toi
l’eau dans mes poumons
dilue son poison
poisson merveilleux
aux épines dorsales
déploie les ailes du désir
ennivre les parfums de saphir
escalade le rêve
moi parachutée
dans l’abysse des baisers
du bleu d’obsidienne
coule dans tes veines
qui frémissent
sous ta peau d’iris
fragile comme la nuit
caresse éphèmère
que le temps presse
sous la porte cochère
toi toujours là
quoi que je vive
dans tes yeux s’anime
la pureté du cygne
son chant magnétique
dans l’air électrique
dérapage
sur le blanc de ton plumage
scintillent des perles de sang
Ancre barbelé
mon coeur serti de diamants
aux éclats d’obus
Vertige
sur le flanc des montagnes
je perds l’équilibre
et redeviens sauvage
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