Quelque chose manque à la ville
ton pas nonchalant,
quelques mèches de cheveux soulevées par le vent,
tes yeux de givre
insolents
je ne sais pas où tu es
Je retiens ma respiration
depuis que tu as disparu
de la
circulation
Pourtant la foule te ressemble
Ta silhouette se découpe en rêve au coin de la rue
ton manteau disparaît au bout de l’avenue
je te rencontre à chaque impasse
Tu as le visage de mon paradis perdu
et ce que je vois n’a rien d’humain
c’est l’apesanteur de la tortue marine
la souplesse silencieuse de l’anguille
l’inquiétude de la biche
Ton arcade sourcilière : la courbe de mon désir
La pulpe de ta bouche : le seul fruit comestible
Ton absence : mon combustible
A tous les carrefours
où nous nous sommes rencontrés
je veux déposer
une pensée
une couronne de fleurs
sur les artères de la ville
les stigmates
de mes deuils secrets
Quelque chose manque à la ville
la forme de tes cils
ton pas nonchalant,
quelques mèches de cheveux soulevées par le vent,
tes yeux de givre
insolents
je ne sais pas où tu es
Je retiens ma respiration
depuis que tu as disparu
de la
circulation
Pourtant la foule te ressemble
Ta silhouette se découpe en rêve au coin de la rue
ton manteau disparaît au bout de l’avenue
je te rencontre à chaque impasse
Tu as le visage de mon paradis perdu
et ce que je vois n’a rien d’humain
c’est l’apesanteur de la tortue marine
la souplesse silencieuse de l’anguille
l’inquiétude de la biche
Ton arcade sourcilière : la courbe de mon désir
La pulpe de ta bouche : le seul fruit comestible
Ton absence : mon combustible
A tous les carrefours
où nous nous sommes rencontrés
je veux déposer
une pensée
une couronne de fleurs
sur les artères de la ville
les stigmates
de mes deuils secrets
Quelque chose manque à la ville
la forme de tes cils
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