dimanche 20 février 2011



le radeau des méduses

vague à l’âme

des souvenirs
limpides comme des cailloux
m’écorchent encore et encore
les genoux

dors sous les ponts
ma canicule
éblouie comme une ombre

petite amertume
dans ma bouche d’écume
qui ravale ses sanglots

barrières rompues
comme portes fracassées
je t’entends courir
dans l’escalier

réverbération hallucinée
qui terrorise ma vie
abatjour mes nuits
dessine l’envie
d’un miroir muet
pour faire rire en secret
tes fossettes immobiles



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