dimanche 20 février 2011




Un sous-marin passe


le silence de la mer
dans l’écume se prélasse

le fleuve de courir s’est arrêté

je patine sur un lac gelé

caresse
le béton armé
dévide
mon ombre
sur les pavés

particules en suspens
moi seule en mouvement
quand je dilate le temps

les fenêtres obscures
dans le sommeil emportées
je suis le centre de gravité

je veux le désert dans la ville
quand ma solitude magnitude

oh mon triangle des bermudes

errance hallucinée
sans bruit
sans pensée

mon rêve éveillé




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