dimanche 20 février 2011

Souvenir précieux


La ligne où se ferment tes yeux
comme un trait au pinceau
si parfait, si gracieux

La douceur de ta paume
où se blottit ta joue

Le discret abandon de ta bouche
douce comme un flocon

Tu t’es endormi

Le frisson des rêves bat sur ta paupière.

Tes yeux comme deux étoiles éteintes
crépitent fébrilement.

Sur ta peau glissent des ondes minuscules.

Je respire ton souffle, je regarde tes yeux,
si doux, si fragiles.

Ton arcade est courbée comme la dune,
tes cils tremblent comme les joncs,
je voudrais caresser ta respiration.

Et soudain tu t’éveilles,
ton iris fait entrer le soleil,
c’est l’été dans la chambre,
mon coeur palpite...

je t’aime





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